
Publié le 19 Février 2025
L’expression « habitat indigne » désigne les logements présentant des risques sérieux pour la santé ou la sécurité de leurs occupants. Ces dangers peuvent prendre diverses formes : pollution intérieure, risques d’incendie, systèmes de chauffage défectueux, présence de substances toxiques, etc. Pour lutter contre de telles situations, la loi française oblige les propriétaires à réaliser des diagnostics immobiliers avant chaque transaction. Grâce à ces analyses, les futurs locataires et acquéreurs peuvent ainsi être informés de l’état réel du bien et agir en conséquence.
Plusieurs audits encadrent les ventes et les locations (DDT) :
Au-delà des documents en eux-mêmes, l’absence de travaux correctifs à la suite d’anomalies repérées peut pointer vers un habitat indigne. Une installation électrique non conforme, des traces d’amiante ou une isolation inexistante sont donc autant d’indices à prendre au sérieux.
Les locataires et les acheteurs peuvent exiger la totalité du DDT avant de s’engager. En cas de non-conformité, ils peuvent contacter l’ADIL ou solliciter le Service Communal d’Hygiène et de Santé. Les propriétaires, de leur côté, ont l’obligation de fournir un logement décent. Sans mise aux normes, ils s’exposent à des sanctions financières ou administratives.