Les fibres naturelles de l’amiante ont un pouvoir fortement isolant, ce qui explique l’emploi massif de ce matériau jusqu’à la fin des années 90 dans la construction.
Lorsqu’un matériau ou un produit qui contient de l’amiante s’effrite et se disperse dans l’air, le danger est fortement présent pour les personnes qui vivent dans les locaux. Inhaler de l’amiante est la cause de cancers, ou de maladies respiratoires invalidantes.
C’est pour cela que l’état d’amiante est annexé obligatoirement à un avant-contrat de vente, pour informer l’acquéreur de l’absence de danger, ou de la nécessité de réaliser des travaux. Une simple surveillance est quelquefois suffisante, mais réalisée selon un protocole strict.
Cette recherche doit être effectuée dans les biens immobiliers pour lesquels un permis de construire a été déposé avant 1997. Lors de notre visite, nous analysons toutes les surfaces susceptibles d’abriter des fibres d’amiante, et jugeons de leur état de conservation.
Un rapport est établi à la suite de notre visite, il liste les matériaux et les produits vérifiés, définis dans le Code de la santé publique comme potentiellement dangereux car contenant de l’amiante.
Deux listes indiquent précisément ces matériaux.
La liste A est relative aux calorifugeages, flocages et faux plafonds, alors que la liste B intéresse de nombreuses autres composantes de la construction, par exemple les enduits de murs ou encore les panneaux de couverture de toiture ou les dalles de sol.
La prévention des risques liés à l’amiante est réglementée par ce code de la Santé publique, à son article R.1334-14.